Riina, la CEDU dichiara irricevibile il ricorso del boss contro il 41 bis
Totò Riina non ha soddisfatto il requisito dell’esaurimento delle vie di ricorso interne e pertanto il suo ricorso deve essere respinto ai sensi dell’articolo 35 § § 1 e 4 della Convenzione e dichiarato “irricevibile”. Lo ha deciso la Corte europea dei diritti dell’uomo (seconda sezione), riunitasi 11 marzo 2014. A seguire la decisione sulla domanda 43575 / 09 “Salvatore Riina contro l’Italia” e poi la traduzione in italiano fatta da Google Traduttore.
DEUXIÈME SECTION
DÉCISION
Requête no 43575/09
Salvatore RIINA
contre l’Italie
La Cour européenne des droits de l’homme (deuxième section), siégeant le 11 mars 2014 en une chambre composée de :
Işıl Karakaş, présidente,
Guido Raimondi,
András Sajó,
Nebojša Vučinić,
Helen Keller,
Egidijus Kūris,
Robert Spano, juges,
et de Stanley Naismith, greffier de section,
Vu la requête susmentionnée introduite le 5 août 2009,
Vu la décision du 19 mars 2013,
Vu les observations soumises par le gouvernement défendeur et celles présentées en réponse par le requérant,
Après en avoir délibéré, rend la décision suivante :
EN FAIT
1. Le requérant, M. Salvatore Riina, est un ressortissant italien né en 1930. Il purge sa peine à la prison de Milano Opera. Il est représenté devant la Cour par Me L. Bauccio, avocat à Milan.
Le gouvernement italien (« le Gouvernement ») est représenté par son agent, Mme E. Spatafora.
A. Les circonstances de l’espèce
2. Les faits de la cause, tels qu’ils ont été exposés par les parties, peuvent se résumer comme suit.
3. Le requérant a été condamné à la réclusion à perpétuité pour avoir commis des crimes très graves, entre autres association de malfaiteurs de type mafieux et de multiples assassinats. Au moment de l’introduction de la requête, plusieurs procédures pénales étaient pendantes à son encontre.
4. Incarcéré depuis le 15 janvier 1993, le requérant expose avoir été depuis lors soumis au régime de détention spécial prévu à l’article 41 bis, alinéa 2, de la loi sur l’administration pénitentiaire (ci-après, la « loi no 354 de 1975 »). Modifiée par la loi no 279 du 23 décembre 2002, cette disposition permet de suspendre, totalement ou partiellement, l’application du régime normal de détention lorsque des raisons d’ordre et de sécurité publics l’exigent.
5. Par ailleurs, le requérant a été placé dans un quartier pénitentiaire de haute sécurité (area riservata) à la prison d’Ascoli Piceno, puis, à compter du 24 décembre 2003, à la prison de Milan Opera.
6. Le Gouvernement a fait savoir que trois caméras surveillent la cellule individuelle du requérant à la prison de Milan Opera. Deux d’entre-elles visualisent la partie avant de la cellule qui contient un lit, une table et une télévision. Un muret cache la partie arrière de la cellule, contenant lavabo, toilette et douche. Cette zone, qui n’est pas visible depuis l’extérieur de la cellule, est contrôlée par une troisième caméra qui toutefois ne vise pas la douche. Les caméras en question transmettent les images sur l’écran de 17 pouces de la salle de contrôle. L’écran montre simultanément sept images en mosaïque : trois images montrent ce qui se passe dans la cellule du requérant, les quatre autres montrent les zones extérieures à la cellule (passages, salle de socialisation, salle de vidéoconférence). L’on peut ainsi voir la silhouette du détenu en dimension réduite mais suffisante pour permettre au personnel pénitentiaire de détecter des anomalies (chutes, état d’ivresse) et par conséquent d’intervenir si nécessaire. Les images en question sont transférées sur un support qui est conservé et qui est consultable uniquement par les juges (le personnel travaillant au poste de contrôle ne pouvant plus revoir les images).
7. Le requérant n’a soumis aucune des décisions d’application et de prolongation du régime 41bis. Seulement cinq décisions rendues par les tribunaux d’application des peines territorialement compétents sont versées au dossier. Il ressort de celles-ci que le requérant a contesté à plusieurs reprises le maintien du régime 41bis compte tenu en particulier de son état de santé et que ses recours ont tous été rejetés (Riina c. Italie (déc.), no 43575/09, §§ 8-11, 19 mars 2013).
8. Il ressort de la décision du 16 octobre 2003 du tribunal d’application des peines d’Ancône que le requérant s’était plaint également de la vidéosurveillance des toilettes de sa cellule. Le tribunal ne se prononça pas sur ce grief et rejeta le recours. Le requérant ne se pourvut pas en cassation.
9. Par ailleurs, il ne ressort pas du dossier que le requérant ait ultérieurement soulevé le grief tiré de la vidéosurveillance devant un autre tribunal d’application des peines.
B. Le droit et la pratique internes pertinents
10. Les restrictions découlant de l’article 41bis de loi no 354 de 1975 et les règles en matière de placement d’un détenu dans un quartier pénitentiaire de haute sécurité sont décrites dans l’arrêt Enea c. Italie ([GC], no 74912/01, §§ 30-47, CEDH 1999).
11. L’article 1 de la loi no 354 de 1975 dispose que toute mesure tendant à assurer l’ordre et la discipline doit respecter la dignité de la personne. La vidéosurveillance peut être décidée sur la base de l’article 41bis alinéa quater, qui permet d’adopter des mesures de sûreté tendant à éviter que le détenu ait des contacts avec le milieu criminel d’origine ou avec d’autres détenus appartenant à la même organisation ou à une organisation alliée.
Par ailleurs, le règlement de service du personnel pénitentiaire (Décret du Président de la République no 82/99, article 24) prévoit la possibilité de surveiller constamment les détenus pour s’assurer du respect du régime de détention auquel les intéressés sont soumis.
12. Aux termes de la loi no 354 de 1975, les restrictions aux droits fondamentaux peuvent être contestées devant le tribunal d’application des peines territorialement compétent par les détenus soumis au régime de détention 41bis (article 41bis alinéas quinquies et sexties) et par ceux qui sont soumis à un régime de surveillance particulier (article 14ter de la loi). Contre les décisions du tribunal d’application des peines il est possible de former un pourvoi en cassation. Dans l’affaire Lo Piccolo, la Cour de cassation (Sec. I, décision du 24 novembre 2009) s’est prononcée sur un recours où l’intéressé s’était plaint devant une juridiction d’application des peines de la vidéosurveillance continue de sa cellule y compris des toilettes. Étant donné que la décision attaquée n’était pas motivée sur ce point, l’intéressé avait formé un pourvoi en cassation. La Cour de cassation a rappelé que le grief tiré de la vidéosurveillance en question se prêtait à un examen sous l’angle des articles 3 et 8 de la Convention. Étant donné qu’il s’agissait d’une mesure très intrusive et susceptible d’avoir des conséquences sur l’état psychologique du détenu et donc sur sa santé, elle devait être motivée par rapport à des exigences explicitées et motivées (« evidenziate e motivate necessità »). Par conséquent, la Cour de cassation a annulé la décision attaquée et a renvoyé l’affaire à la juridiction d’application des peines pour qu’elle motive ladite décision.
GRIEFS
13. Invoquant les articles 3 et 8 de la Convention, le requérant se plaint de la vidéosurveillance constante dans sa cellule, y compris dans les toilettes.
EN DROIT
14. Invoquant les articles 3 et 8 de la Convention, le requérant se plaint de la mise sous vidéosurveillance constante de sa cellule, y compris des toilettes. Aux termes de l’article 3 de la Convention,
« Nul ne peut être soumis à la torture ni à des peines ou traitements inhumains ou dégradants. »
L’article 8 de la Convention dispose :
« 1. Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale (…).
2. Il ne peut y avoir ingérence d’une autorité publique dans l’exercice de ce droit que pour autant que cette ingérence est prévue par la loi et qu’elle constitue une mesure qui, dans une société démocratique, est nécessaire (…) à la défense de l’ordre et à la prévention des infractions pénales (…) »
15. Le Gouvernement excipe du non-épuisement des voies de recours internes au motif que le requérant n’a pas soulevé devant les juridictions compétentes le grief tiré de la vidéosurveillance. Il se réfère aux remèdes prévus par les dispositions pertinentes et à la jurisprudence de la Cour de cassation. En outre, il fait remarquer que le requérant n’a pratiquement pas soumis de documents concernant ses griefs.
16. Sur le fond, le Gouvernement soutient que la mesure litigieuse n’a pas atteint le seuil minimal de gravité requis par l’article 3 de la Convention. S’agissant de l’article 8 de la Convention, le Gouvernement observe que la vie privée en prison ne bénéficie pas du même niveau de protection qu’au domicile. La mesure de la vidéosurveillance est en tout état de cause prévue par la loi, poursuit les buts légitimes de la défense de l’ordre public et de la prévention des infractions pénales. En outre, elle dessert la sécurité et la protection de la santé de l’intéressé puisqu’elle permet de détecter des chutes et des actes d’automutilation et prévient tout risque de mauvais traitement. Dans le passé on faisait appel à un nombre plus élevé de surveillants, qui utilisaient les judas présents même dans le muret de séparation entre la cellule et les toilettes. L’ancien système était donc bien plus intrusif que celui actuellement utilisé. Compte tenu de ce qu’à l’écran on peut voir seulement la silhouette du requérant et qu’aucun détail n’est visible, le Gouvernement estime que la mesure est proportionnée.
17. Le requérant demande à la Cour d’appliquer la règle de l’épuisement des voies de recours avec souplesse. À ce sujet, il observe qu’il n’y avait pas de remèdes pour se plaindre de la vidéosurveillance. En tout état de cause, ceux qui existent seraient inefficaces, vu que pendant vingt ans il n’a pas réussi à obtenir une décision positive des juridictions saisies de la question de la compatibilité de son état de santé avec le maintien du régime de détention 41bis.
18. Le requérant rappelle la liste de restrictions imposées par le régime 41bis, parmi lesquelles la vidéosurveillance ne figure pas. Selon lui, cette mesure est un acte sadique et dégradant qui provoque un état de frustration psychologique chez un détenu qui, comme lui, dispose d’une cellule individuelle. La vidéosurveillance est également un acte incompatible avec la vie privée et ne répond pas au but de protéger la santé du détenu : en effet, si c’était le cas, la zone de la douche serait couverte par la caméra car c’est la plus dangereuse pour le risque de chute. En outre, toutes les cellules seraient équipées de caméras, ce qui n’est pas le cas. Et les lumières ne seraient pas allumées tout le temps. Se référant aux affaires Horych c. Pologne (no 13621/08, 17 avril 2012) et Piechowicz c. Pologne (no 20071/07, 17 avril 2012), le requérant demande à la Cour de conclure à une violation de la Convention. Le requérant observe ensuite que la loi ne prévoit pas de manière spécifique l’usage de caméras de surveillance et elle manque complètement de règles quant à l’usage de cette mesure. Il y aurait par conséquent une base légale insuffisante. En outre, la mesure litigieuse n’est pas nécessaire dans une société démocratique vu que le requérant est déjà soumis depuis longtemps aux restrictions découlant de l’application du régime 41bis, que les caméras fonctionnent en permanence, que sa vie privée et son intimité sont compromises. S’agissant des modalités de conservation des images, le requérant soutient que celles-ci ne reposent pas sur une base légale et qu’elles se heurtent à la Convention pour la protection des personnes à l’égard du traitement automatisé des données à caractère personnel (Série des traités européens no 108, Strasbourg, 1981).
19. La Cour rappelle d’emblée qu’aux termes de l’article 35 § 1 de la Convention, un requérant doit se prévaloir des recours normalement disponibles et suffisants dans l’ordre juridique interne pour permettre d’obtenir la réparation des violations alléguées. Ces recours doivent exister à un degré suffisant de certitude, en pratique comme en théorie, sans quoi leur manquent l’effectivité et l’accessibilité voulues. Rien n’impose d’utiliser les remèdes qui ne sont ni adéquats ni effectifs (Andronicou et Constantinou c. Chypre, 9 octobre 1997, § 159, Recueil des arrêts et décisions 1997 VI).
20. En l’espèce, le requérant ne conteste ni l’existence ni l’accessibilité des recours permettant de contester l’application de la mesure de la vidéosurveillance. Il estime toutefois que ces recours ne sauraient pas passer comme étant efficaces et ne doivent dès lors pas être utilisés, étant donné que tous les autres griefs relatifs aux conditions de détention qu’il a soulevés devant les juridictions nationales ont été rejetés.
21. La Cour n’est pas convaincue par l’argument du requérant et estime que le rejet d’autres griefs par les juridictions nationales n’a aucunement impacté l’efficacité des recours en question. En l’occurrence, le requérant a soulevé une seule fois le grief tiré de la vidéosurveillance devant les juridictions nationales, à savoir devant le tribunal d’application des peines d’Ancône. Ce tribunal a rejeté le recours, composé de plusieurs griefs, sans motiver sur le point en question (paragraphe 8 ci-dessus). Contre cette décision, le requérant ne s’est pas pourvu en cassation. Or, il ressort de la jurisprudence de la Cour de cassation (paragraphe 12 ci-dessus) que le requérant aurait pu contester devant la juridiction suprême le manque de motivation de la décision sur le fond et exiger qu’un juge se prononce sur la mesure contestée. La Cour de cassation est en effet l’instance nationale susceptible d’interpréter la loi et de renforcer la protection juridictionnelle des personnes détenues se trouvant sous le coup des restrictions aux droits fondamentaux comme celle dénoncée. Par ailleurs, la Cour note que le requérant n’a pas soulevé le grief litigieux devant les juridictions nationales après son transfert à la prison de Milan Opera.
22. Il s’ensuit que le requérant n’a pas satisfait à la condition de l’épuisement des voies de recours internes. Le restant de la requête doit dès lors être rejeté conformément à l’article 35 §§ 1 et 4 de la Convention.
Par ces motifs, la Cour, à l’unanimité,
Déclare le restant de la requête irrecevable.
Stanley Naismith Işıl Karakaş
Greffier Présidente
A seguire pubblichiamo una traduzione elettronica della sentenza fatta dal traduttore google
SECONDA SEZIONE
DECISIONE
Domanda n ° 43575 / 09
Salvatore Riina
contro l’Italia
La Corte europea dei diritti dell’uomo (seconda sezione), riunitasi 11 marzo 2014 in una camera composta da:
Işıl Karakaş , Presidente,
Guido Raimondi ,
András Sajó ,
Nebojsa Vucinic ,
Helen Keller ,
Egidijus Kuris ,
Robert Spano , giudici ,
e Stanley Naismith , cancelliere di sezione ,
Data la suddetta domanda presentata il 5 agosto 2009
Considerando la decisione del 19 marzo 2013,
Viste le osservazioni presentate dal governo convenuto e le osservazioni in risposta presentate dal richiedente ,
Dopo aver deliberato , decide quanto segue :
FATTI
1 . Il ricorrente , signor Salvatore Riina , è nato nel 1930 un cittadino italiano . Sta scontando la sua pena in carcere di Milano Opera. Egli è rappresentato davanti alla Corte dal signor L. Bauccio , avvocato a Milano.
Il governo italiano ( “il Governo “) è rappresentato dal suo agente, sig.ra E. Spatafora .
A. Le circostanze del caso di specie
2 . I fatti di causa , in quanto sono state presentate dalle parti , possono essere riassunti come segue .
3 . Il ricorrente è stato condannato all’ergastolo per aver commesso reati gravi , tra l’altro complotto di tipo mafioso e omicidi multipli . Al momento della presentazione della domanda , molti procedimento penale in corso contro di lui .
4 . Imprigionato dal 15 gennaio 1993, i paesi candidati da allora sono stati sottoposti a norma dell’articolo 41 bis, comma 2, regime speciale di detenzione della legge sul Penitenziaria (in prosieguo: la « legge n ° 354 del 1975 ” ) . Modificata dalla legge n ° 279 del 23 dicembre 2002, tale disposizione consente di sospendere in tutto o in parte , l’applicazione del normale regime carcerario , quando motivi di ordine pubblico e sicurezza richiedono .
5 . Inoltre , il ricorrente è stato collocato in un centro di detenzione ad alta sicurezza (area riservata ) presso il carcere di Ascoli Piceno , quindi , efficace 24 DICEMBRE 2003 , nel carcere di Milano Opera.
6 . Il governo ha indicato che tre telecamere monitorano cella del singolo richiedente nel carcere di Milano Opera. Due di essi visualizzano la parte anteriore della cella che contiene un letto , un tavolo e TV . Un muro che nasconde la parte posteriore della cella , che contiene lavabo , wc e doccia . Questa zona , che non è visibile dall’esterno della cella , è controllato da una terza telecamera , che però non controlla la doccia . Le telecamere in questione trasmettono le immagini sullo schermo di 17 pollici dalla sala di controllo . Lo schermo mostra sette immagini affiancate contemporaneamente tre immagini mostrano ciò che accade nella cella della ricorrente , le altre quattro aree espositive al di fuori della cella ( camera passaggi , socializzazione , sala videoconferenze ) . Si può così vedere la sagoma del prigioniero ridotta ma sufficiente per consentire al personale della prigione di rilevare le anomalie ( cadute, ubriaco) e quindi intervenire in caso di dimensione necessaria . Le immagini in questione sono trasferiti in un mezzo che viene memorizzato ed è disponibile soltanto da giudici ( personale che lavora presso il checkpoint più in grado di rivedere le immagini) .
7 . La ricorrente non ha presentato alcuna decisione di attuazione e l’estensione del regime di 41bis . Solo cinque decisioni dei giudici di esecuzione delle sentenze competenza territoriale sono ammessi. E ‘chiaro da queste che la ricorrente ha ripetutamente contestato il piano di manutenzione 41 bis soprattutto dato il suo stato di salute e che i suoi appelli sono stati respinti ( c Riina . Italia ( dicembre ) , non 43575 / 09 , § § 8-11 , 19 Marzo 2013 ) .
8 . E ‘chiaro dalla decisione del 16 ottobre 2003 l’esecuzione delle sentenze corte di Ancona , che la ricorrente ha altresì lamentato CCTV toilette della sua cella . Il giudice non si è pronunciato sulla opposizione e ha respinto il ricorso . La ricorrente non ha presentato ricorso in cassazione .
9 . Inoltre, non risulta dal verbale che la ricorrente ha successivamente sollevato l’eccezione di CCTV in un’altra applicazione tribunale di frasi .
B. diritto interno pertinente e pratica
10 . Restrizioni ai sensi dell’articolo 41 bis della legge n 354 del 1975 e le regole per l’immissione di un detenuto in un centro di detenzione ad alta sicurezza sono descritte in Enea sentenza c . Italia ( [ GC ] , n ° 74912 / 01 , § § 30-47 , CEDU 1999) .
11 . Sezione 1 della legge n 354 del 1975 prevede che le misure per mantenere l’ordine e la disciplina devono rispettare la dignità della persona . CCTV può essere deciso sulla base del paragrafo dell’articolo 41 bis c , che consente l’adozione di misure di sicurezza volte a prevenire il detenuto è in contatto con l’ambiente criminale di origine o con altri detenuti appartenenti alla stessa organizzazione o di un’organizzazione alleata .
Inoltre , le regole di servizio del personale penitenziario ( decreto del Presidente della Repubblica n ° 82/99 , articolo 24) prevede la possibilità di monitorare costantemente i detenuti a garantire il rispetto delle condizioni di detenzione cui le persone interessate sono soggette .
12 . Ai sensi della legge n ° 354 del 1975 , restrizioni ai diritti fondamentali possono essere contestate in tribunale dell’esecuzione delle pene competenza territoriale dai detenuti soggetti alle norme 41 bis detenzione ( comma Articolo 41a d ed e del ) e quelli oggetto di uno speciale sistema di sorveglianza ( articolo 14 ter della legge) . Contro le decisioni del giudice dell’esecuzione delle condanne è possibile presentare ricorso in cassazione . Nel caso dei Lo Piccolo , la Corte di Cassazione ( Sez. I , decisione del 24 novembre 2009 ) ha stabilito su un ricorso in cui si lamentava di un tribunale in esecuzione di sentenze della CCTV continua sua cella compresa la toilette . Dal momento che la decisione impugnata non è stata motivata su questo punto , il denunciante aveva presentato ricorso . La Suprema Corte ha rilevato che la denuncia di CCTV in questione si prestava ad un esame ai sensi degli articoli 3 e 8 della Convenzione . Dato che era molto invadente e può influenzare lo stato psicologico del detenuto e quindi la loro misura di salute, deve essere motivato in relazione ai requisiti spiegato e motivato ( ” e evidenziate motivare NECESSITA ” ) . Pertanto , la Corte di Cassazione ha annullato la decisione impugnata e ha rinviato la causa al giudice di esecuzione delle sentenze che motiva la decisione .
RECLAMI
13 . Basandosi sugli articoli 3 e 8 della Convenzione , il ricorrente lamentava della sorveglianza costante nella sua cella compresa la toilette .
LEGGE
14 . Basandosi sugli articoli 3 e 8 della Convenzione , il ricorrente lamentava della costante videosorveglianza sotto della sua cella compresa la toilette . Ai sensi dell’articolo 3 della Convenzione ,
“Nessuno può essere sottoposto a tortura oa trattamenti inumani o degradanti . ”
L’articolo 8 della Convenzione recita :
” 1 . Ogni individuo ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare ( … ) .
2 . Non ci può essere alcuna ingerenza di una autorità pubblica nell’esercizio di tale diritto a meno che tale ingerenza sia prevista dalla legge e costituisca una misura in una società democratica , è necessaria ( … ) per la difesa dell’ordine e la prevenzione della criminalità ( … ) ”
15 . Il Governo si è dichiarato non- esaurimento delle vie di ricorso interne , perché la ricorrente non ha sollevato dinanzi ai giudici competenti del CCTV denuncia. Si riferisce ai rimedi previsti dalle pertinenti disposizioni e la giurisprudenza della Corte di Cassazione . Inoltre , egli ha osservato che il richiedente ha appena presentato documenti riguardanti le sue lamentele .
16 . Nel merito, il governo sostiene che la misura non ha raggiunto il livello minimo di gravità richiesto dall’articolo 3 della Convenzione . Per quanto riguarda l’ articolo 8 della Convenzione , il Governo osserva che la privacy in carcere non ha lo stesso livello di protezione a casa . L’entità della CCTV è in ogni caso previsto dalla legge, persegue gli obiettivi legittimi di tutela dell’ordine pubblico e della prevenzione della criminalità . Inoltre , serve la sicurezza e la tutela della salute della persona interessata in quanto in grado di rilevare le cadute e gli atti di autolesionismo e impedisce qualsiasi rischio di abuso . In passato abbiamo utilizzato un numero maggiore di monitor utilizzato lo stesso spioncino presente nella parete di separazione tra la cella e la toilette . Il vecchio sistema era quindi molto più invadente di quella attualmente in uso . Dato che lo schermo può vedere solo la sagoma del richiedente e che nessun dettaglio è visibile , il Governo ritiene che la misura sia proporzionata .
17 . Il ricorrente chiede alla Corte di applicare la regola dell’esaurimento delle vie di ricorso con flessibilità. A questo proposito , ha osservato che non c’era rimedio per lamentarsi CCTV . In ogni caso , quelle che esistono sono inefficaci , perché per 20 anni non è riuscito a ottenere una decisione favorevole da parte dei giudici che trattano la questione della compatibilità del suo stato di salute con il mantenimento del regime di detenzione 41bis .
18 . Egli ricorda l’elenco delle restrizioni imposte da parte del regime 41 bis , tra cui il video non viene visualizzato . Secondo lui , questa misura è un atto sadico e degradante che provoca uno stato di frustrazione psicologica in un detenuto che , come lui , ha una singola cella . CCTV è anche un atto incompatibile con la privacy e non hanno lo scopo di tutelare la salute del prigioniero : infatti , se questo fosse il caso , la zona doccia è coperta dalla telecamera , perché è il più pericolosi per il rischio di cadere . Inoltre , tutte le cellule sono dotate di telecamere , che non è il caso . E le luci non sono tutto il tempo . Con riferimento al business Horych c . Polonia ( n. 13621 / 08 del 17 aprile 2012) e Piechowicz c . Polonia ( n. 20071 / 07 del 17 aprile 2012) , la ricorrente ha chiesto al Tribunale di trovare una violazione della Convenzione . La ricorrente osserva inoltre che la legge non prevede specificamente l’uso di telecamere di sorveglianza e completa mancanza di regole riguardanti l’uso di questa misura . Ci sarebbe quindi sufficiente base giuridica. Inoltre , il provvedimento impugnato non è necessaria in una società democratica , perché il richiedente è già soggetto a restrizioni , purché risultanti dall’applicazione del regime 41 bis , le telecamere funzionano continuamente , la sua privacy e l’intimità sono compromessa . Per quanto riguarda come memorizzare le immagini , la ricorrente sostiene che non si basano su una base giuridica e corrono alla Convenzione per la protezione delle persone rispetto al trattamento automatizzato di dati di carattere personale ( trattato europeo Series No. 108 , Strasburgo , 1981) .
19 . La Corte osserva , preliminarmente, che ai sensi dell’articolo 35 § 1 della Convenzione , il richiedente deve essere i rimedi normalmente disponibili e sufficiente nell’ordinamento giuridico interno per consentire di ottenere un risarcimento per le presunte violazioni . Devono esistere Questi rimedi ad un sufficiente grado di certezza , nella pratica e nella teoria , in mancanza della quale viene meno l’ accessibilità e l’efficacia necessaria . Nulla richiede l’uso di rimedi inadeguati o inefficaci ( Andronicou e Constantinou c . Cipro , 9 ottobre 1997 , § 159 , Raccolta delle sentenze e decisioni 1997 VI) .
20 . In questo caso , il ricorrente non contesta l’esistenza o l’accessibilità di mezzi di ricorso per contestare l’ applicazione della misura di telecamere a circuito chiuso . Egli ritiene , tuttavia, che questi rimedi non sono efficaci non si muove e non devono quindi essere utilizzati , in quanto tutte le altre censure riguardanti le condizioni di detenzione ha sollevato dinanzi ai giudici nazionali sono state respinte .
21 . La Corte non è convinta dalla tesi della ricorrente e ritiene che il rifiuto di altre denunce da parte dei giudici nazionali, non ha influenzato l’efficacia del rimedio in questione . In questo caso , la ricorrente ha sollevato una volta che la CCTV ricorso dinanzi ai giudici nazionali , che l’applicazione delle sentenze tribunale di Ancona . Questa corte ha respinto il ricorso , ha fatto numerose denunce , senza motivazione sul punto in questione ( v. supra, punto 8) . Contro questa decisione, il ricorrente non ha presentato ricorso . E ‘chiaro dalla giurisprudenza della Corte di Cassazione ( v. supra, punto 12) che la ricorrente avrebbe potuto impugnare davanti alla Corte Suprema la mancanza di motivazione della decisione sul merito e richiedono un giudice di pronunciarsi sulla misura contestato . La Corte di Cassazione è l’effetto nazionale corpo può interpretare la legge e di rafforzare la protezione giuridica dei detenuti che si trovano nel campo di applicazione delle restrizioni in materia di diritti fondamentali, come denunciato . Inoltre, la Corte rileva che la ricorrente non ha sollevato la questione dinanzi ai giudici nazionali risentimento dopo il suo trasferimento al carcere di Milano Opera.
22 . Ne consegue che la ricorrente non ha soddisfatto il requisito dell’esaurimento delle vie di ricorso interne . Il resto, il ricorso deve quindi essere respinto ai sensi dell’articolo 35 § § 1 e 4 della Convenzione .
Per questi motivi , la Corte , all’unanimità
Dichiara il resto, il ricorso irricevibile .
Stanley Naismith Işıl Karakaş
Presidente cancelliere